Un code caché dans des peintures préhistoriques décrypté par un amateur
Un code caché dans des peintures préhistoriques décrypté par un amateur
Des centaines de peintures préhistoriques retrouvées dans des grottes arborent ces petits traits et points.
Alors que Ben Bacon, un conservateur de meubles de Londres, parcourait des galeries de peintures préhistoriques sur Internet, une idée lui est venue.
Traits
Et si les petits traits et points figurant sur plusieurs centaines d'entre elles étaient des marqueurs de temps ?
Théorie
Dans un article, HistoryNet évoque la théorie de cet amateur passionné, qui a conduit à une publication dans le Journal archéologique de Cambridge. Fasciné par ces œuvres réalisées, il y a 15.000 à 40.000 ans dans des grottes situées en Europe.
Ben Bacon
Ben Bacon avait fini par prendre conscience de la présence d'un certain nombre de motifs récurrents.
Lignes
À côté des animaux dessinés sur les parois, on peut régulièrement trouver des petites lignes et des petits points, que le passionné décrit comme « les premières écritures connues dans l'histoire de l'Homo sapiens ».
Détail
Un détail a particulièrement marqué Ben Bacon : il n'y en avait jamais plus de treize. Lui est alors venue une idée : ces symboles discrets pourraient avoir fait office de marqueurs temporels, se basant peut-être sur un calendrier lunaire.
Nuit
« Une nuit, a-t-il raconté à Vice, j'étais sur Internet en train de regarder ces peintures datant du Paléolithique sans y prêter vraiment attention » .
Nombre
« Lorsque j'ai remarqué, vraiment par hasard, que plusieurs animaux représentés avaient un nombre qui semblait leur être associé » .
Hypothèse
Il a partager son hypothèse avec des archéologues de l'université de Durham (nord de l'Angleterre) et de l'University College de Londres, pour qu'ils l'aident à confirmer cette théorie.
Découverte
Lors de la découverte des grottes il y a plus de 150 ans, les archéologues avaient d'abord pensé que les symboles « servaient à compter le nombre d'animaux aperçus ou tués par ces artistes préhistoriques », nous apprend Vice.
Chercheurs
Pour les chercheurs, la théorie du calendrier lunaire formulée par Ben Bacon « colle au fait que la connaissance des périodes de migration, d'accouplement ou de mise-bas des animaux du Paléolithique était un sujet central, puisque toute l'organisation humaine en dépendait ».
Calendrier
Un tel calendrier ne fonctionne d'ailleurs pas sur un principe annuel, mais bien sur une comptabilisation par saison. Question de survie.
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